vendredi 17 décembre 2010

Les conditions de l'intelligibilité et le problème de la contingence, Gaston Berger


Cet ouvrage constitue l’édition inédite du mémoire de maîtrise en philosophie que Gaston Berger défendit publiquement à la Faculté des Lettres d’Aix-en-Provence en février 1925.

Il s’agit de la première interrogation du philosophe à l’origine de la prospective. Berger y montre que, pour comprendre le monde qui nous entoure, l'explication déterministe proposée par la science n'est pas suffisante, qu’elle se heurte à des impossibilités et à des contradictions et que seule l’acceptation de la contingence ouvre la voie à la liberté et à l’action efficace de l’homme.

Cette édition est complétée par un ensemble de lettres de Berger exposant à Maurice Blondel sa démarche au fur et à mesure de son élaboration, ainsi que des observations faites par Maurice Blondel à l’occasion de la soutenance publique. Elle offre au lecteur, en complément des textes déjà édités dans la série « Mémoire » de la présente collection, les éléments permettant de comprendre le développement et la formation intellectuelle de la prospective.

Édition établie, présentée et annotée par Philippe Durance (CNAM Paris) et Nicolas Monseu (Facultés universitaires de Namur, Belgique), avec le concours du Centre d’Archives Maurice Blondel de l’Université Catholique de Louvain (Belgique).

Berger (Gaston), 2010, Les conditions de l'intelligibilité et le problème de la contingence, L'Harmattan, collection Prospective, série "Mémoire"

dimanche 5 décembre 2010

L'empreinte de la technique. Ethnotechnologie prospective, Thierry Gaudin, Élie Faroult (coord.)


La question de savoir comment les techniques transforment les sociétés a fondé les débuts de la réflexion ethnotechnologique dans les années 70, avec l’ambition de servir de répondant intellectuel à la politique d’innovation.

Cette approche considère l’innovation comme le fruit d’un double processus : d’un côté, la société produit la technique ; puis, si elle est adoptée, cette technique se répand et transforme la société. Le premier concentre généralement à lui seul la plupart des efforts de recherche, alors que le second est ignoré. L’ethnotechnologie s’est donné comme ambition de rééquilibrer ce processus.

Cet ouvrage illustre cette démarche tant théorique que pragmatique. Il est le résultat d’un colloque intitulé « Ethnotechnologie prospective : l'empreinte de la technique » qui s’est tenu à Cerisy en 2009 avec comme optique d’observer les techniques et les processus d’interaction technique-société, pour en révéler leur nature ainsi que certaines illusions qui les portent.

Avec des contributions de Jean Éric Aubert, Ghislaine Azémard, Bernard Blandin, Henri Hervé Bichat, Jean-René Brunetière, Marie Ange Cotteret, Sylvie Craipeau, Pierre-Noël Denieuil, Yves Doucet, Élie Faroult, Estelle Garnier, Thierry Gaudin, Cynthia Ghorra-Gobin, Juliette Grange, Alain Gras, Michel Griffon, Denis Guedj, Bernard Hubert, André Lebeau, Bernard Lietaer, Philippe Mallein, Martino Nieddu, Norbert Paquel, Jacques Perriault, Pierre Quettier, Gonçalo dos Santos, Kiran Vyas.

Gaudin (Thierry), Faroult (Élie), 2010, L'empreinte de la technique. Ethnotechnologie prospective, L'Harmattan, collection Prospective, série "Essais et Recherche"