samedi 15 décembre 2007

Attitudes prospectives. Éléments d’une histoire de la prospective en France après 1945, Philippe Durance, Stéphane Cordobes


Qu'est-ce que la prospective ? Comment s'est-elle constituée ? A quels problèmes répond-elle ? Quels sont les principales difficultés liées à sa pratique ? Quelle est son avenir ?
Autant de questions auxquelles répondent ici quelques grands témoins : Serge Antoine, Jean-Paul Bailly, Armand Braun, Michel Crozier, Michel Godet, Pierre Gonod, Jean-Paul Guillot, Édith Heurgon, Hugues de Jouvenel, Josée Landrieu, Jacques Lesourne, Jérôme Monod et Pierre Piganiol.
A la fois témoins et acteurs, ils sont interrogés sur leur histoire, leurs valeurs, leurs pratiques, leurs références. Ces entretiens permettent ainsi de poser les principaux repères historiques et conceptuels de la prospective, telle qu'elle apparaît aujourd'hui, plus particulièrement dans son acceptation française.
Ces entretiens sont complétés par des notices bibliographiques des principaux acteurs de la prospective depuis les années 50, une chronologie ainsi qu'une importante bibliographie.
Les auteurs : Philippe Durance est chercheur associé au sein du Laboratoire d’investigation en prospective, stratégie et organisation (Lipsor) du Conservatoire national des Arts et Métiers (CNAM) de Paris. Stéphane Cordobes est conseiller auprès du Délégué interministériel à l'aménagement et à la compétitivité des territoires (Diact) en charge des études et de la prospective territoriale.
Durance (Philippe), Cordobes (Stéphane), 2007, Attitudes prospectives. Eléments d'une histoire de la prospective en France après 1945, Editions L'Harmattan, coll. Prospective, série "Essais et Recherches", 283 p.
ISBN : 978-2-296-04583-5
Vous pouvez consulter partiellement cet ouvrage sur Google Books.

vendredi 15 juin 2007

L’économie des services pour un développement durable. Nouvelles richesses, nouvelles solidarités, Edith Heurgon, Josée Landrieu (coord.)


Par l’économie des services, un développement durable ? Pour explorer cette hypothèse, sont articulés dans ce livre, les expériences du quotidien et les savoirs experts selon une prospective du présent qui sollicite l’intelligence collective d’acteurs engagés vers des futurs souhaitables.
D’où une confrontation entre les initiatives d’acteurs et les réflexions de chercheurs dans trois champs : prendre soin des personnes, avec comme fondement la reconnaissance, qui vise à construire une relation de service « qui fait du bien »; enrichir le capital social et le bien public, avec comme enjeu l’appartenance, qui considère le problème du service durable sur la base d’un « faire société» dans des territoires; offrir des services aux entreprises dans le cadre d’une « économie de la fonctionnalité », avec comme principe la performance, qui consiste à prendre en charge une fonction stratégique du client en intégrant les externalités.
En liant ces trois champs, il devient possible, non seulement de définir le service par de nouvelles aptitudes à penser et à agir, mais encore de renouveler des notions capitales (action, incertitude, reconnaissance, relation, situation, temps, territoire, valeur). Ainsi progresse l’idée d’un art du bien vivre ensemble dans un espace public capable de soutenir des innovations simultanément socio-économiques et politiques.
Le présent ouvrage rassemble les actes du colloque L'économie des services pour un développement durable, qui s'est tenu, du 14 au 21 juin 2006, au Centre culturel international de Cerisy, avec le soutien du ministère de l'Équipement et du Cercle des partenaires de Cerisy (groupe La Poste, CNP, Conseil général de la Manche, Conseil général du Val-de-Marne, Conseil régional de Basse-Normandie, Diact, INRA, RATP, Veolia Water).
Les auteurs : ouvrage coordonné par Édith Heurgon et Josée Landrieu. Le comité d'organisation était composé de Nicole Barrière, Jacques Lauriol, Thierry Ribault, Christian du Tertre et Philippe Zarifian.
Avec des contributions de Nicole Barrière, Véronique Berthault, Ariane Bisquerra, Brigitte Croff, Éric Dacheux, Pierre Delanoue, Philippe Durance, Catherine Espinasse, Patrick Haddad, Édith Heurgon, Florence Jany-Catrice, Gilles Jeannot, Irène Jonas, Josée Landrieu, Jacques Lauriol, Jean-Louis Laville, Géraldine Lechevalier, Marie-Thérèse Letablier, Emmanuelle Ligouzat, Barbara Lucas, Liane Mozère, Jacques Nefussi, Martino Nieddu ,Nicolas Renard, Thierry Ribault, Nadine Richez-Battesti, Christian du Tertre, Élisabeth Tissier-Desbordes, Manuel Zacklad, Philippe Zarifian, et des interventions de Sylvain Allemand, Éric Boschwitz, Philippe Durance, Gérald Gaglio, Jacques Guillemin, Virginie Halley, Helena Hirata, Bernard Leclerc, Michel Lelandais, Philippe Le Grand, Marie-Michelle Libilbéhéty-Ibka, Katia Mathon, Anne Nicolas, Caroline Speirs, Ingrid Vileanu.
Heurgon (Edith), Landrieu (Josée), 2007, L’économie des services pour un développement durable. Nouvelles richesses, nouvelles solidarités, Editions L'Harmattan, coll. Prospective, série "Essais et Recherches", 392 p.
ISBN : 978-2-296-03564-5
Vus pouvez consulter partiellement cet ouvrage sur Google Books.

jeudi 15 février 2007

Réhabiliter l'avenir. La France malade de son manque de prospective, Jean-Louis Guigou


Sommes-nous devenus collectivement incapables d'imaginer notre avenir ? Longtemps associé à une vision de progrès et d'harmonie, l'avenir suscite aujourd'hui davantage d'inquiétude que d'espoir. Faillite du progrès, éclipse de l'avenir, impuissance du politique... Dans ce contexte, la relance de la prospective comporte un double enjeu ; se donner les moyens de mener une réflexion stratégique pour appuyer les décisions publiques ; redonner du sens à l'action publique en l'inscrivant dans un projet collectif porteur de valeurs partagées.
Cette ouvrage constitue un véritable plaidoyer pour faire de la prospective l'outil essentiel de la réforme de l'État et de la mise en mouvement de la société. Il s'attache à identifier les causes qui ont conduit au déclin brutal de l'intérêt des élites, des dirigeants politiques et de la société civile pour cet exercice de réflexion sur le futur, et présente quinze propositions d'action pour réhabiliter l’avenir.
Enfin, l’auteur a mis à profit cette réflexion, confiée par le ministre de l'Education nationale et de la Recherche, pour établir une histoire de la prospective en France, en Europe et en Amérique depuis 1945 et faire un point précis sur la pratique actuelle de la prospective au cours d’entretiens avec les meilleurs experts de la question.
L'auteur : Jean-Louis Guigou, professeur agrégé des universités et ancien conseiller technique de Michel Rocard, a été Délégué à l’aménagement du territoire et à l’action régionale (Datar) de 1997 à 2002, puis Inspecteur général de l’Education nationale. Il dirige actuellement l’Institut de Prospective Economique du Monde Méditerranéen avec une idée force : la Méditerranée est l'avenir de l'Europe et le rapprochement par l'économie de ses deux rives est en cours. Il est notamment l’auteur de Aménagement du territoire, un rapport du Conseil d'analyse économique (CAE) auprès du Premier ministre (La Documentation française, 2001) et de Aménager la France de 2020 : mettre les territoires en mouvements (La Documentation française, 2002).
Guigou (Jean-Louis), 2007, Réhabiliter l'avenir. La France malade de son manque de prospective, Editions L'Harmattan, coll. Prospective, série "Essais et Recherches", 253 p.
ISBN : 978-2-296-01431-3

Le pouvoir des idées. Comment vivent et se transforment les sociétés contemporaines, Philippe J. Bernard


Mettre en avant le pouvoir des idées, c'est affirmer un point de vue: ce sont les idées qui gouvernent le monde. A condition d'être partagées, elles vont en susciter de nouvelles, infléchir les comportements, orienter les institutions et les structures sociales.
Ces idées sont des visions du monde tel qu'il est ou tel que l'on voudrait qu'il soit et, à ce titre, peuvent être source d'intolérance et de conservatisme : on les appelle des idéologies. Elles peuvent aussi être l'image d'un monde meilleur, stimulant les activités, mais risquant de n'être que de dangereuses chimères. Ce sont les utopies. Sous une forme ou une autre, une image de l'avenir est toujours présente dans une société.
L’auteur nous montre comment vivent et se transforment nos sociétés à travers les idées qui ont animées quatre grandes expériences : le Plan dans sa pratique française d'après-guerre, l'économie soviétique, la nouvelle économie à l'américaine et, enfin, le modèle français ou rêve républicain.
Abordant aussi bien des questions de philosophie politique que d'économie ou d'histoire, cet ouvrage évoque les grands défis auxquels le XXIe siècle va avoir à faire face. La compréhension des processus à l'œuvre est une aide à la préparation des réformes. La prospective ne peut que gagner à les prendre en considération.
L'auteur : Philippe J. Bernard, docteur ès sciences économiques et docteur ès lettres, a travaillé de nombreuses années au Commissariat Général du Plan. Il a été délégué français aux Nations-Unies et a enseigné à l’Ecole polytechnique où il a été président du département « Humanités sciences sociales ». Il a fondé plusieurs associations dans le domaine de l’environnement, et préside aujourd’hui le club Utopies de l’association Prospective 2100. Philippe J. Bernard est notamment l’auteur d’une Histoire du développement économique (Ecole polytechnique, Ellipses, 1989) et De l’utopie moderne et de ses perversions (PUF, 1997).
Bernard (Philippe J.), 2007, Le pouvoir des idées. Comment vivent et se transforment les sociétés contemporaines, Editions L'Harmattan, coll. Prospective, série "Essais & Recherches", 245 p.
ISBN : 978-2-296-02388-8
Vous pouvez consulter partiellement cet ouvrage sur Google Books.